Philosamia ricini

Philosamia ricini
Bombyx eri ou bombys du ricin

Pour cette fiche, je me base sur ma propre expérience.

Règne animal =} invertébré =} arthropode =} insectes =}lépidoptère =} saturnidae =} philosamia ( ça par contre je suis pas très sûr ... )

Le Philosamia ricini et originaire d'inde, il ressemble à l'Attacus atlas mais il est plus petit et sa couleur est plus grise. Ce papillon à 4 stades : l'imago ( adulte ), l'oeuf, la chenille et le cocon.
Son élevage est aisé, et recommandé pour les débutants

La femelle pond une centaine d'oeufs sur la plante hôte. Il mesurent 1 mm et sont blanc. Il sont recouverts d'une « colle », ça permet à la femelle de les pondre en amas.

Ils éclosent au bout d'une dixaine de jours. Quelques jours avant l'éclosion, les oeufs deviennent gris.

On alimente la chenille sur troene, lila, ricin, mais j'ai put observer qu'elle consomme aussi du sumac de virginie ( Rhus typhina ), j'ai réalisé deux générations dessus. La taille du terrarium importe peu et l'hygrométrie aussi, les plantes en fournissent suffisamment, mais il faut si le terrarium est trop ventilé ou qu'une chenille à du mal à muer pulvériser de l'eau tiède. La température idéale se situe autour de 23 degrés. La chenille vit plus ou moins un mois et demi. Elle a trois paires de « vraies » pattes, et cinq de « fausses » pattes.

La chenille à 5 stades corespondant à chaque mues :

L1 : la chenille fait 2 à 3 mm et est jaune avec de petite « pustules » noire le long du corps
L2 : la chenille est blanche, avec les pustules bleues, mais elle est recouverte d'une sécrétion poudreuse blanche, les stigmates sont noirs.
L3 : indem que L2
L4 : indem que L2/L3
L5 : indem que L2/L3/L4, mais avant de tisser son cocon, elle devient plus jaune. Elle atteint 7 à 9 cm.

La chenille tisse son cocon une fois à son terme. Elle le tisse entre les feuille de la plante, il est fibreux et de soie blanche. Elle se nymphose à l'intérieur.

On installe les cocons dans un terrarium bien aéré,on les accroche comme sur un fil à linge ( voir photo ).
On les pulvérise d'eau tiède tout les deux jours.
Ils éclosent au bout 25 jours.

Une fois adulte, le papillon fait entre 12 et 14 cm. Juste après l'éclosion, les imagos éjectent leurs anciens organes de chenille sous forme d'un liquide orangé et mal-odorant. Ils sont prives de pièces buccales, ils vivent donc sur les réserves accumulées par la chenille. Ils vivent une dixaine de jours.

La femelle est généralement plus grande que le mâle, elle à un plus gros corps ( à cause des oeufs ) et ses antennes sont fines. Après l'éclosion elle reste sur son cocon en attendant le mâle.

Le mâle et plus petit que la femelle, à un plus petit corps, des antennes plumeuses ( pour « sentir » la femelle ) et ses ailes sont plus élancées.

L'accouplement à souvent lieu la nuit, et ne pose pas de difficultés, les mâles se jettent sur les femelles ! Ce n'est pas rare qu'il dure plus de 24h.

La femelle pond ensuite ses oeufs. Attention : elle peut pondre des oeufs même si elle n'a pas été fécondée, ils sont donc « vides ».

Les petites astuces :

Pour savoir si les oeufs sont fécondés, ils faut les mouiller avec un pinceau, la coque devient alors transparente. Si on voit à l'intérieur une petite chenille ou un point noir, c'est qu'il est fécondé.
Généralement, au bout d'un certain temps, les oeufs non fécondés se creusent.

Pour programmer les éclosions des papillons, il faut les mettre au frigo ( 4 degrés ) et attendre le moment voulu. La chrysalide vas ralentir sa croissance au frais et dès qu'elle sera au chaud elle la reprendra, ça permet de la faire hiberner si il n'y a plus de plantes hôte par exemple.

Pour savoir le sexe du futur papillon, il faut délicatement ouvrir le cocon avec une paire de ciseaux et regarder la forme des antennes. Attention : il faut attendre au moins une semaine,si on l'ouvre trop tôt, on risque de déranger la chenille/chrysalide pendant la nymphose ou le tissage.

Un peu d'histoire :

Chéron d'Incarville découvrit le proche cousin du philosamia ricini ( Samia cynthia ) en Chine et elle fut introduite en France par Félix Édouard Guérin-Méneville (1799-1874) en 1855 en temps que nouveau vers à soie, en effet, les Bombyx mori était atteint de pébrine ( maladie ). Il y eu quelques fuite et on peu desormais trouver cette espece en france, surtout autour de la region parisiene. Les condition d'élevage sont les même.

Les photos :

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